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Méthanisation et cogénération, de faux amis

lundi 29 octobre 2018, par Association ARPENT

On les présente souvent comme des « solutions » (plus ou moins) écolos, allant relativement dans le bon sens. En partie du pipeau : la méthanisation et la cogénération ne bousculent pas forcément le malsain ordre du monde énergétique. Illustration avec la Bretagne, où ces deux modes dits alternatifs de production d’énergie servent les puissants intérêts de l’industrie agroalimentaire.

Décembre 2010, la Bretagne se voit dotée d’un Pacte électrique. L’enjeu ? Assurer la « sécurisation de son alimentation électrique dans les années à venir », selon le dossier de presse, qui pointe le fait que la région ne produit que 8 % de l’électricité qu’elle consomme.

Ce pacte n’a guère suscité d’opposition (à l’exception d’un projet qui y est lié, la construction par Direct Énergie et Siemens d’une centrale à gaz à cycle combiné de 450 MW à Landivisiau [1]). Celles et ceux qui auraient été fondés à porter la critique d’un modèle énergétique contestable se sont trop souvent laissé parasiter par le miroir caricatural que leur tendaient les partisans et promoteurs du pacte.
À en croire ces derniers, et notamment le représentant de Direct Énergie, l’opposition se réduirait ainsi plus ou moins à la formule « Non à tout, oui à rien ». Soucieux de prouver que ce n’était pas le cas, les opposants ont parfois eu tendance à faire dans le compromis, essayant de présenter un visage « responsable ».


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